La maçonnerie en pierre sèche était une tradition ancestrale en Ardèche.
Si la modernité a eu raison de ces techniques, on trouve encore de nombreux vestiges sous forme de murets ou de petits abris (les capitelles).

Les pierres récupérées dans les garrigues servaient à délimiter les terrains, à construire des terrasses sur les pentes escarpées ou même sous la forme de chemins pavés, à accéder aux vergers.

Les blocs de calcaire sont soigneusement sélectionnés.
Seuls ceux qui ne risquent pas d'éclater sous les coups du tailleur sont conservés.
Chaque pierre est positionnée pour s'ajuster précisément à ses voisines immédiates.
Le mur sera ainsi monté à sec, sans ajout de mortier, les plus gros blocs pour la base, le reste pour le parement.

La taille se fait à l'aide d'outils rudimentaires (marteaux, hâches).
Le geste est vif, précis, assuré.

Les éclats fusent sous les coups réguliers du tailleur et l'air se charge de poussière blanche.